Perspectives économiques 2023 : Tenir bon et prospérer pendant la récession et la reprise

À l’aube de 2023, les économistes et les experts financiers de tous les secteurs ont examiné et analysé l’année à venir, et spéculé à cet égard. En tant que fournisseur de solutions de financement personnalisées, nous avons une vision unique de l’économie, tant du point de vue macroéconomique que microéconomique, et travaillons intensivement avec des entreprises de toutes tailles partout au Canada.

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L’année 2023 est façonnée par les multiples chocs survenus en 2022 : la guerre en Ukraine, les relations économiques entre les États-Unis et la Chine, l’inflation et la hausse des taux d’intérêt. La plupart des experts s’entendent pour dire qu’une récession est probable, quoique modérée, selon la plupart des indicateurs. Au Canada, nous nous attendons à ce qu’elle frappe au cours des deux derniers trimestres de l’année.

Même si personne ne se réjouit à l’idée d’une récession, un tel événement est signe que l’économie est prête à se redresser, ce qui est une bonne nouvelle. Compte tenu des cycles économiques normaux et du fait que nous avons connu une période de croissance de près de 10 ans, un ralentissement était presque inévitable. Les problèmes liés aux chaînes d’approvisionnement sont en voie d’être résolus. En Amérique du Nord, le taux de chômage reste faible. Qui plus est, malgré les récentes mises à pied dans le secteur des technologies, la pénurie persistante de travailleurs dans tous les secteurs atténuera la récession.

Industrie du financement d’équipement

Le facteur le plus notable dans le secteur du financement d’équipement en période de récession est le resserrement important du crédit par les banques, et la prochaine récession ne fera pas exception. Même si les prêteurs indépendants, dont Mitsubishi HC Capital Canada, peuvent offrir plus de souplesse et une plus grande variété de programmes adaptés à chaque cas, le principal défi pour notre secteur sera de gérer les défaillances croissantes.

Or, nous observons un retour au niveau de défaillances plus « normal » d’avant la COVID-19. Grâce en grande partie à l’argent que le gouvernement a injecté dans l’économie au plus fort de la pandémie, de nombreuses sociétés ont vu leurs flux de trésorerie et leur épargne augmenter considérablement. Les défaillances ont atteint des creux historiques. Le balancier est peut-être allé trop loin, mais à l’époque, les programmes de relance étaient nécessaires. Le retour au niveau de défaillances d’avant la COVID-19 pourrait en alarmer certains, mais il ne s’agit en fait que d’une stabilisation.

Nous croyons que l’industrie manufacturière, dans tous les secteurs, connaîtra les taux d’investissement et de financement les plus élevés. Pour faire face à la pénurie de travailleurs, les fabricants se tournent de plus en plus vers l’automatisation et devront financer d’importants investissements à long terme.

Regard vers le sud

On dit que lorsque les États-Unis éternuent, le Canada s’enrhume. Blague de COVID-19 à part, il est toujours vrai que les deux économies évoluent dans la même direction. Pour les Canadiens, l’avantage est que l’inflation est un peu plus maîtrisée et que nous ne sommes pas aux prises avec un problème de plafond de la dette. Nous sommes également bien positionnés dans le secteur des ressources naturelles.

Toutefois, l’endettement des consommateurs représente un risque particulièrement important pour l’économie canadienne. Dans presque tous les marchés, les prix de l’immobilier sont finalement en baisse par rapport aux sommets historiques qui ont laissé de nombreux Canadiens aux prises avec un endettement hypothécaire important, ce qui a pesé sur leurs autres finances. L’endettement non hypothécaire des consommateurs a atteint son plus haut niveau depuis le début de la pandémie.

Et maintenant? Adopter une perspective à long terme

Pour les entreprises, la meilleure chose à faire cette année est de prendre une pause, de prendre du recul et d’adopter une perspective à long terme. Il peut être facile de se laisser perturber par les taux d’inflation et les décisions de la banque centrale du Canada, et de mettre les plans d’affaires en veilleuse.

Même s’il est vrai que l’inflation n’a pas été aussi élevée depuis 40 ans, il est important de se rappeler que nous en avons connu un certain degré chaque année. À ce stade-ci, tout indique qu’il n’y aura probablement plus de hausses de taux et que la banque centrale a jugulé l’inflation. Il faudra peut-être de 12 à 24 mois pour revenir aux bas niveaux d’inflation auxquels nous étions habitués avant la pandémie, mais des signes indiquent que nous nous dirigeons dans la bonne direction.

Cela dit, le moment est bien choisi pour effectuer une planification. Il est trop tard pour planifier le présent, que vous ne pouvez pas changer, mais vous avez tout le pouvoir de planifier l’avenir. Prenez le temps d’examiner différents scénarios économiques et de déterminer comment votre entreprise réagira à chacun d’eux. L’élaboration de solutions de rechange et de plans d’urgence vous permet d’être prêt lorsque (et non « si ») la hausse survient.

Du point de vue des investissements, nous traversons une période unique où les taux à long terme sont inférieurs aux taux à court terme. Les sociétés doivent gérer leurs investissements prudemment, et peut-être différemment qu’auparavant. Du point de vue du financement, nous savons qu’il est habituellement préférable de financer des projets à long terme, mais c’est le moment de faire vos calculs et de prendre des décisions éclairées.

Le moment de planifier

En fin de compte, l’histoire a confirmé à maintes reprises que les sociétés qui sont les plus performantes à long terme sont celles qui investissent judicieusement en période de difficultés économiques. La situation actuelle est temporaire. Si vous avez une vision d’affaires à long terme, les prochains mois seront cruciaux pour vous préparer à la fin de la récession.

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