Mitsubishi HC Capital Canada Outlines Industrial Outlook for 2026: Stability, Strategy, and Smart Investment
De l’automatisation aux défis relatifs à la main-d’œuvre, en passant par l’incertitude tarifaire et la prudence économique, Mitsubishi HC Capital Canada analyse les facteurs qui influenceront la croissance des entreprises.
Points à retenir :
Les entreprises doivent équilibrer la gestion des risques avec une stratégie à long terme et tirer parti de solutions de financement flexibles pour rester compétitives. Les tendances qui façonnent le secteur industriel comprennent.
- Automatisation et perfectionnement : Les pénuries de main-d’œuvre stimulent les investissements en robotique, en IA et en formation.
- Investissements prudents : Les chaînes d’approvisionnement se stabilisent, mais l’incertitude économique ralentit les dépenses.
- Volatilité des tarifs : Les droits sur l’acier et l’aluminium créent une incertitude des coûts, retardant les achats.
Surveillance des politiques économiques : Les taux d’intérêt restent stables, mais l’hésitation persiste dans un contexte d'incertitude.
Mitsubishi HC Capital Canada dévoile quatre tendances qui marqueront le marché industriel québécois et canadien en 2026. Après des années de turbulences, le secteur entre dans une période charnière où se combinent prudence dans les investissements, virage technologique et évolution des échanges commerciaux.
Les manufacturiers et opérateurs industriels du Québec et du Canada doivent composer avec la réorganisation des chaînes d’approvisionnement mondiales, l’essor de l’automatisation et les pénuries persistantes de main-d’œuvre qualifiée, tout en gérant l’incertitude liée aux tarifs et aux politiques monétaires.
Le marché de l’équipement industriel couvre des secteurs comme la fabrication, la technologie et l’automatisation, la manutention (chariots élévateurs et équipements lourds) et l’énergie, chacun ayant ses propres enjeux. Les manufacturiers accélèrent leurs investissements dans la robotique et les systèmes de production basés sur l’intelligence artificielle (IA) pour pallier le manque de personnel, tandis que les entreprises de manutention modernisent leurs équipements pour répondre à des normes d’efficacité plus strictes. De leur côté, les entreprises de logistique misent sur l’automatisation des entrepôts le recours aux énergies alternatives pour rester compétitives face à des exigences environnementales accrues.
Ces tendances démontrent l’importance de concilier la gestion des risques à court terme avec une planification stratégique à long terme. Dans ce contexte, Mitsubishi HC Capital Canada invite les dirigeants à adopter une approche proactive en misant sur des solutions de financement flexibles et des stratégies innovantes pour assurer une croissance durable en 2026 et pour les années à venir.
Main-d’œuvre : un moteur pour l’automatisation et la formation
La pénurie de personnel continue de créer des défis, ce qui accélère le recours à l’automatisation, à la robotique et à la formation continue. Partout au Québec et au Canada, les entreprises investissent dans des technologies pour améliorer leur efficacité, qu’il s’agisse d’automatisation des entrepôts ou d’outils décisionnels basés sur l’IA.
Selon le sondage 2025 Advanced Manufacturing Outlook, 66 % des manufacturiers prévoient investir dans la robotique et l’automatisation, et 51 % dans les technologies d’IA. Les fournisseurs automobiles déploient des robots collaboratifs pour maintenir la cadence, tandis que les transformateurs alimentaires adoptent des systèmes d’emballage automatisés pour compenser le manque de main-d’œuvre.
Mais la technologie seule ne suffit pas. Les entreprises qui négligent la formation risquent un taux de roulement élevé et des inefficacités. Les leaders proactifs privilégient des programmes d’apprentissage continu pour permettre à leurs équipes de s’adapter aux nouvelles technologies et aux rôles en évolution.
Chaînes d’approvisionnement stabilisées, investissements en attente
Après des années de perturbations, les contraintes liées aux chaînes d’approvisionnement se sont largement atténuées, et la plupart des équipements — des machines CNC aux chariots élévateurs en passant par les équipements lourds — sont maintenant accessibles. Toutefois, les investissements ralentissent et les entreprises adoptant une approche prudente face à l’incertitude économique.
« On voit encore beaucoup d’entreprises reporter des achats importants en attendant d’avoir une meilleure visibilité sur la demande », explique Félix Beauregard, vice-président Équipement chez Mitsubishi HC Capital Canada. « Notre recommandation : ne pas attendre, mais profiter des occasions créées par la prudence des concurrents pour stimuler une croissance saine et calculée »
Tarifs : un frein aux décisions d’investissement
La volatilité des tarifs et l’incertitude causée par ceux-ci continuent d’influencer les choix stratégiques. Les récents ajustements sur les importations d’acier et d’aluminium ont fait grimper les coûts pour les manufacturiers, incitant plusieurs à retarder l’achat d’équipements majeurs. Cette incertitude touche particulièrement les industries à forte intensité de capital.
« Le principal problème avec les tarifs actuels, c’est l’incertitude qu’ils créent », ajoute Beauregard. « Même avec les hausses de prix prévues sur les équipements en 2026, les acheteurs ne se bousculent pas pour investir. Cette prudence devrait se poursuivre l’an prochain dans l’économie industrielle canadienne. »
Prudence face à la politique monétaire et économique
Bien que les taux d’intérêt demeurent un facteur clé, c’est l’incertitude qui freine le plus les investissements industriels. Plusieurs entreprises surveillent attentivement la politique monétaire et gardent leurs liquidités jusqu’à ce qu’elles aient une meilleure visibilité sur l’économie.
« Les taux d’intérêt au Canada commencent ont baissé dans la dernière année, mais les entreprises restent prudentes. Selon nous, les taux sont près d’un niveau d’équilibre, et c’est l’incertitude, plus que leur niveau, qui retarde les décisions d’investissement », précise Beauregard.
« Dans cette période d’incertitude, il est essentiel de rester discipliné. Les entreprises stables, informées et tournées vers l’avenir seront les mieux positionnées pour réussir. »